ORIGINE.
En France, en Belgique, au Québec, au Nouveau-Brunswick, au Vietnam, au Liban, et généralement dans les pays francophones, le repas de Noël se termine en dégustant la bûche de Noël : cette tradition culinaire reproduit, en fait, un autre rite lié à la célébration du solstice d'hiver. Cette coutume est attestée depuis le Moyen Âge et est héritée de divers rites païens. Elle est répandue dans toute l'Europe.
TRADITION.
Depuis plusieurs siècles, en effet, on a pour habitude, lors de la veillée de Noël, de faire brûler dans l'âtre une très grosse bûche qui doit se consumer très lentement; l'idéal étant qu'elle puisse durer pendant les douze jours du cycle (jusqu'au nouvel an) ou au moins pendant trois jours. La bûche doit provenir, de préférence, d'un tronc d'arbre fruitier, censé garantir une bonne récolte pour l'année suivante. Lors de l'allumage, la bûche est bénie à l'aide d'une branche de buis, ou de laurier, conservée depuis la fête des Rameaux. Lors de sa combustion, la bûche est, dans certaines régions, arrosée de vin afin d'assurer une bonne vendange, ou de sel pour se protéger des sorcières. On conserve souvent les tisons afin de préserver la maison de la foudre et les cendres sont répandues dans les champs pour fertiliser la terre. On conservait aussi toute l'année du charbon qu'on faisait entrer dans la composition de plusieurs remèdes.
La disparition des grands âtres met fin à la coutume des bûches qui y étaient brûlées : la date de naissance du dessert qui les a remplacées reste inconnue. Certains évoquent la création d'un pâtissier en 1945 mais le gâteau roulé de Noël est déjà traditionnel, tout du moins dans la région Poitou-Charentes, depuis le XIX
e siècle.
La bûche de Noël, à la base, était un biscuit génoise, sur lequel était étalée de la crème au beurre parfumé au café, au chocolat, au Grand Marnier, (etc) qu'on roulait ensuite pour lui donner la forme d'une bûche, qu'on recouvrait ensuite d'une fine couche de crème au beurre avec une poche munie d'une douille « chemin de fer ».
Cependant, on trouve maintenant plus de bûches dites « fantaisies » qui ne sont plus roulées, mais faites dans des moules, et garnies non pas de crème au beurre, mais de mousses de fruits, de crèmes au mascarpone, de crèmes mousselines, de gelée, crémeux et toutes sortes de biscuits.
La bûche de Noël traditionnelle, glacée ou non, est généralement décorée d'attributs divers (Père Noël, hache, scie, champignons, lutins, etc.) en sucre ou en plastique. Cependant les grands pâtissiers ont majoritairement mis fin à cette époque en les décorant sobrement, afin d'en faire un entremets raffiné.
( Source: Wikipédia)