[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Dans de nombreux récits, les sirènes sont souvent représentées avec un miroir et un peigne.
Selon Édouard Brasey, ces créatures océaniques se regardent dans un miroir, qui symbolise la planète Vénus dans tradition astronomique. Aphrodite, la déesse de l’Amour née de l’écume marine, est souvent représentée avec un miroir d’or. Même si elle n’a pas de queue de poisson, elle serait l’ancêtre des sirènes et la « protectrice des marins
La sirène, selon la version la plus diffusée de la légende, est un être fantastique avec le buste d'une femme (d'habitude, une jeune femme très belle) et la queue d'un poisson; cette est la créature décrite dans les légendes marines, dans plusieurs contes (très célèbre la version de Andersen, "La petite sirène") et aussi dans certaines témoignages de découvertes ou captures de sirènes. La version de la "femme- poisson", d'origine nordique, est la plus diffusée, mais il y a aussi une version d'origine grecque; en plus, chez les peuples de la Mésopotamie existaient déjà des descriptions d'êtres avec ces caractéristiques. La différence principale de la version grecque est le fait de parler de créatures moitié femme et moitié oiseau (parfois on parle simplement de femmes); le point commun à toutes les légendes est que la sirène est décrite comme un être qui vit dans la mer, soit dans l'eau (version nordique) soit sur des écueils ou îlots (version grecque). La sirène, en plus, dans presque toutes les versions est un être qui attire les marins et cause leur ruine: grâce à son aspect de femme très belle ou à son chant irrésistible est capable de séduire les marins. Aussi le destin des marins séduits change selon la version: dans la meilleure version, les victimes vivront chez les sirènes (en revanche ils seront éloignés de leur monde et leurs familles), dans les versions plus néfastes les sirènes dévorent les marins; dans autres versions la sirène et l'homme deviennent amoureux, mais comme l'un ne peut pas vivre dans le monde de l'autre ils sont condamnés à l'infélicité.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La légende nordique (mermaid)Quand on parle de la version nordique de la légende on devrait utiliser, en lieu du terme "sirène" (d'origine grecque), le terme "mermaid" (qui entre autre est le mot anglais pour "sirène"); "mermaid" est un terme en ancien anglais composé par "mer" (ou "meer") et "maid" (jeune femme). Mermaid signifie donc "femme de la mer"; Andersen dans son conte utilise le terme "havfrue" (le titre danois est "Den lille havfrue"), en fait synonyme de mermaid ("hav" signifie mer et "frue" femme). Comme dit, la mermaid est une créature moitié femme et moitié poisson: est montrée avec buste de femme et queue de poisson, même si parfois a deux queues qui substituent les jambes. Comme dans la version grecque il s'agit d'une créature capable de séduire les marine, dans ce cas avec son aspect de jeune femme (très belle); dans la version nordique la mermaid d'habitude ne séduit pas les marins pour les tuer: d'habitude les contes parlent de marins qui restent chez les sirènes pour vivre avec elles. En tout cas le marin qui accepte de rester avec la sirène ne reviendra jamais chez soi; en se laissant séduire l'homme abandonne sa maison et sa famille (et parfois ça est comparé à l'homme qui se laisse tenter et perde le paradis). Des autres contes parlent d'un amour impossible né entre l'homme et la sirène, qui cause l'infélicité des deux: l'homme ne pourra jamais vivre dans la mer et la sirène ne pourra pas vivre sur la terre. Dans des autres contes on parle de sirènes qui tuent les marins, pour exemple dans un conte de Leonardo da Vinci on trouve une sirène qui endormit des pêcheurs avec son chant, puis les touches en les tuant (selon Leonardo, la touche de la sirène tue); dans le "Beowulf", en outre, la description de la mère de Grendel (une sorte de démon qui vit dans l'eau) rappelle une sirène. La version nordique dans le moyen age devient celle plus diffusée, même si la sirène devient souvent une créature diabolique, métaphore de la tentation.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La sirène est une créature hybride, mi femme , mi oiseau (tradition antique), ou à queue de poisson (tradition médiévale). Elle est maléfique, son chant est envoûtant et fait périr celui qui à le malheur de l ’entendre.
Une autre tradition, disait que les sirènes étaient des femmes légères, voire même des prostitués. Dès le Haut Moyen-Age, la sirène à queue de poisson a pris l ’apparence d ’une jolie jeune femme qui charme par sont chant mais aussi par ses formes voluptueuses.
La théorie du lamantin ou du dugong a pour avantage d ’expliquer les divers récits racontés par des marins sur le chant de la sirène. Du point de vue des croyances populaires, la sirène est soit malveillante, soit bienfaitrice.
Elles prévient les marins d ’une tempête imminente, et l ’avoir sur le devant d ’un bateau protège des mauvais esprits. Les nymphes ou naïades (issues de la mythologie gréco romaine) et les ondines (mythologie germano-scandinave) vivent dans les rivières, les fontaines, les sources, les cascades et les lacs. Si nymphes et ondines sont d ’une grande beauté, elles se montre souvent, à l ’instar des sirènes, méchantes et malfaisantes
Cette légende est tirée du livre Légendes de la Gaspésie et des Îles de la Madeleine écrit par Monsieur Jean-Claude Dupont aux éditions Jean-Claude Dupont, Sainte-Foy, 1995. Les vieux pêcheurs sentaient le temps, dit-on. Lorsqu’ils étaient en mer à tendre leurs lignes et leurs filets, ils gardaient un œil sur l’horizon. Au moindre signe de tempête qui se préparait, ils regagnaient la côte.
S’il est un avertissement dont ils se méfiaient, c’était bien celui du temps des sirènes. Lorsque les oiseaux de mer fuyaient vers la côte en poussant des cris stridents et que le ciel devenait mouronné de jaune et de vert, les pêcheurs prenaient aussitôt la direction du quai. Mail il était parfois déjà trop tard, puisqu’alors le vent chaud tombait et il n’avait plus la force de gonfler les voiles.
Et c’est justement à ce moment-là que les sirènes apparaissaient, se mettant à vironner sur les eaux à quelques centaines de pieds autour du bâtiment. Les hommes, pour ne pas être charmés par les sirènes et leurs chansons langoureuses, se bouchaient les yeux et les oreilles. Car s’ils se laissaient empogeonner par ces belles femmes blondes au bas du corps en forme de poisson, ils s’en souviendraient longtemps.
Jadis, on pouvait encore nommer tel ou tel pêcheur qui avait regardé de trop près des sirènes et qui était tombé endormi sur le pont du bâtiment ou pis encore, était revenu fou à la côte.
Selon la légende, il y a bien longtemps, les gens de Matane eurent un jour la chance de voir une sirène de mer écartée dans les eaux et qui s’était émaillée dans un filet de pêche aux harengs.
Non sans difficulté, un pêcheur réussit à tirer de l’eau la belle femme-poisson à la chair couleur rose et aux longs cheveux dorés.
Avant d’arriver au port, la sirène lui dit qu’elle était gênée de se montrer si mal peignée et que ses sœurs allaient s’inquiéter de sa disparition. Mais on rapporte que lorsque le pêcheur entra dans le village en transportant sur son dos la belle créature emprisonnée dans un filet de pêche, le curé le somma sous peine d’excommunication, de la retourner immédiatement à la mer.
Pour faire plaisir à la sirène, le pêcheur lui donna un peigne et un miroir, et elle s’élança dans les profondeurs de la mer.