Le grand cycle des fêtes du solstice d'hiver s'ouvre le 1er novembre (Toussaint) pour durer jusqu'au 6 janvier englobant le cycle des 12 Jours qui s'étend entre Noël et l'Epiphanie. C'est une unité de temps sacré qui revient chaque année, comme une transition entre l'ancienne et la nouvelle année.
Nombre de religions païennes célébraient le
25 DECEMBRE, bien avant l'apparition du christianisme. Certains dieux connus sont supposés être nés pour le solstice d'hiver. Il y a également les rites du
FEU des chamans
CELTES, les hommes sauvages célébrant les forces primitives dans l'étrange monde de la forêt à l'époque où elle recouvrait une majeure partie de nos terres.
ORIGINES ANTIQUES.Aucun passage biblique ne justifie le choix du
25 DECEMBRE. Au contraire, la naissance de
JESUSa eu lieu pendant que les bergers passaient la nuit dans les champs avec les moutons. Ce n'était donc pas entre décembre et février car les nuits sont trop froides en Judée à cette époque de l'année. De plus, la naissance de
JESUS coïncide avec l'époque du recensement romain : les autorités choisissaient toujours une époque de l'année au climat chaud car les populations devaient voyager pour se rendre aux postes de recensement.
On ne trouve pas de fête du
25 DECEMBRE dans l'église chrétienne avant le IIIe siècle. Mais cette fête existait déjà dans les religions païennes. Elle avait lieu pour honorer la naissance du fils de la Reine babylonienne.
Cette fête païenne est rentrée dans l'Eglise en l'an 230, le chrétien Tertullien écrit qu'à son époque, les chrétiens ont tendance à se prostituer aux cultes idôlatres. En Egypte, au solstice d'été et de Pâques (ou d'hiver selon d'autres sources) avaitlieu la naissance d'
HORUS de la déesse
NEITH. On faisait alors une OFFRANDE de gâteaux ronds à base de blé à la déesse égyptienne, que le rite catholique a transformé en HOSTIE. Cette fête est plus tard transformée à Babylone peut-être à une autre période de l'année, et c'est très probablement pour supplanter cette fête Egyptienne que, en l'an 330, l'église romaine a instauré la fête de NOËL.
Derrière la fête de
NOËL, il y a un défilé fabuleux de divinités solaires au moment de ce solstice hivernal. Chez les Sabéens d'Arabie, les peuples adoraient le
25 DECEMBRE la naissance de leur sauveur, sous les traits de la
LUNE.
C'est le même culte que les Saxons ont ensuite adopté avec « le jour d’Yule ». Pour eux, la
LUNE était un mâle et le
SOLEIL une femelle. Le
25 DECEMBRE, c'était la naissance du Seigneur
LUNE.
Les Romains, eux, célébraient deux fêtes importantes aux environs du
25 DECEMBRE. Les
SATURNALES, tout d'abord, dédiées au dieu
SATURNE et commémorant un
ÂGE D'OR, et qui se déroulaient du 17 au 23 décembre. Puis, plus tard (vraisemblablement en 274 de notre ère), fut introduite la fête de "
NATALIS INVICTI SOLIS " le jour de naissance du
SOLEIL INVAINCU(Dies Solis Invictis). Sous Caligula, ces fêtes duraient pendant 5 jours de débauche et d'ivrognerie.
La fête du «
NATALIS INVICTI SOLIS » fut introduite à Rome en 274 par l’empereur Aurélien. Cette fête solaire qui avait connu tout de suite une grande popularité était fixée au
25 DECEMBRE et correspondait exactement au solstice d’hiver, selon le calendrier romain ; elle marquait la renaissance du
SOLEIL qui reprenait sa marche ascendante pour une année nouvelle. Or pour les chrétiens, le Christ était le vrai soleil (de justice) la vraie lumière du monde et c’est tout naturellement qu’ils furent amenés à commémorer à cette date la naissance terrestre du Seigneur (le Baal) à partir de l’an 320 à la demande de Constantin le grand.
Cette coutume reçut un autre sens : celui du
NATALE, origine du mot
NOËL en français. Cette institution allait dans le sens du syncrétisme de Constantin. Les fidèles des deux cultes chômaient le même jour. Puis, dans le concile de Nicée en 325 où on venait de réaffirmer la divinité du Christ, cette fête fut adoptée et son extension fut rapide dans toutes les églises chrétiennes.
ARBRE de VIE , GUI et BUCHE.L’
ARBRE DE NOËL de la tradition occidentale se retrouve en Egypte ancienne sous la forme du palmier, image du messie et seigneur
BAAL-TAMAR, et à Rome sous la forme du sapin image du messie et seigneur de l'alliance "
BAAL-BERITH ". Ainsi, Le
25 DECEMBRE à Rome, le sapin est dressé sur la Place Saint-Pierre pour la fête de Noël, face à la grande
OBELISQUE égyptienne que
NERON avait fait installée au centre de ses arènes.
L'installation de cet arbre sera d'ailleurs considérée comme une pratique païenne jusqu'au milieu du XXe siècle par l'Église catholique. Au contraire les Protestants l'adopteront dès la Réforme de 1560 comme symbole de l'arbre du paradis. Les
CELTES décoraient déjà un
ARBRE, symbole de vie au moment du solstice d'hiver. Les Scandinaves faisait de même pour la fête de
YULE (ou
JUL), qui avait lieu à peu près à la même date en décembre.
L’
ARBRE DE NOËL, était ordinairement à Rome, un arbre différent c’était le sapin ; mais le palmier rappelait la même idée que le sapin de Noël ; car il symbolisait mystérieusement le dieu né de nouveau,
BAAL-BERITH (le seigneur de l’alliance), et témoignait ainsi de la perpétuité et de la nature de son pouvoir, maintenant qu’après avoir succombé sous ses ennemis, il s’était élevé en triomphe au-dessus d’eux.
Aussi, le
25 DECEMBRE, jour qu’on observait à Rome comme le jour où le dieu victorieux était réapparu sur la terre était-il considéré comme «
NATALIS INVICTI SOLIS ». Or la
BÛCHE est le tronc mort de
NEMROD, déifié comme
DIEU SOLEIL, mais renversé par ses ennemis ; l’
ARBRE DE NOË est donc "
NEMROD REDEVIVUS ", le dieu mis à mort rendu de nouveau à la vie, celui qui revient du royaume des morts.
On plaçait donc dans les maisons à proximité du puits ou du feu, une
BÛCHE de bois, et
NEMROD, par le pouvoir de la magie, y faisait surgir un arbre vert, chargé de cadeaux pour le peuple. La
BÛCHE morte symbolisait la disparition de la bonté et de la piété sur la terre ; la poussée de l’
ARBRE VERT, la naissance d’un sauveur, qui allait infuser une nouvelle vie à l’humanité.
Les cadeaux sur l’arbre indiquaient que
NEMROD était un don du Dieu
SOLEIL pour sauver les pécheurs. C’est ainsi que naquit l’origine des cadeaux et du sapin de Noël. L'
ARBRE moderne du solstice fait son apparition dans sa version contemporaine vers le XVème siècle, en Alsace. Il se diffusera ensuite à une bonne partie de l’Europe et aux Etats-Unis.
Cette place prépondérante au plus fort même des fêtes solsticiales, tant païennes que chrétiennes, remonte sans doute ici encore à l’Yggdrasil des Germains, l’arbre du monde, de la vie, auprès duquel les Nornes (équivalentes des Parques) tissent la trame des existences humaines. La désacralisation pourtant sera sensible dès le XVIII è S., la fête de la nativité tend alors à se transformer en une fête de l’enfance ; bientôt le sapin supplantera la crèche et la cheminée de la veillée laissera passer le
PERE NOËL, distributeur de cadeaux.
Quant aux bougies qu’on y allumait, elles étaient sensées encourager le
DIEU SOLEIL déclinant lorsqu’il atteint le point le plus bas à l’horizon du ciel méridional à reprendre sa couse ascendante. On y accrochait parfois des pommes, symbole de l'immortalité, de nos jours ce sont des boules. Au cours du Moyen Âge, la longue veillée précédant la messe de minuit autour de la
BÛCHE bénéfique amènera la multiplicité des cantiques, des noëls.
Le culte de l’
ARBRE sera pratiqué en permanence par les Germains et il fut l’objet de nombreux conflits entre paiens et ecclésiastiques. Le thème de l’
ARBRE, ou axe du monde, est présent dans toutes les mythologies indo-européennes et il remonte aux origines mêmes de ces peuples.
De fait, la forêt aura toujours été pour les Indo-Européens, et notamment les
CELTES, le lieu sacré par excellence. Les branches hautes des chênes se joignant près du ciel et les troncs massifs font penser aux toits et colonnes d’un temple grec.
La décoration de l’arbre est également importante et porteuse de significations : guirlandes, rubans, objets de paille, pommes (qui symbolisent l’immortalité) ainsi que les bougies (voir ci-dessous). La maison doit également être décorée.
Le
GUI et le
HOUX sont les plus prisés. Le
GUI pousse sur les arbres en bonne plante parasitaire qu’il est et est doté d’une incroyable longévité, symbolisant ainsi l’éternelle jeunesse. Pour les druides gaulois, il est la plante sacrée par excellence.
Le
GUI, symbole d’amour ne l’est devenu qu’après une tragédie dont les mythes ont le secret. En effet, la mort du dieu
BALDER (Baldur, Baal-Tir) dans la mythologie germanique intervient après qu’il ait été touché par un rameau de
GUI.
Censé être mort, il dort en réalité au royaume des morts, attendant la fin du crépuscule des dieux (hiver du monde) pour se réveiller au printemps.
FRIGGA l’épouse d’
ODIN, bénira ensuite le
GUI, le chargeant dès lors d’une valeur positive ...
Dans les pays anglo-saxons, on embrasse la branche de
GUI, selon une tradition laissée par les druides. C'est une représentation héritée de l'homme-branche babylonien. Signe de réconciliation entre Dieu et les hommes, le baiser est présent dans le verset biblique du Psaume 85:10-11. Le propre du culte babylonien était de corrompre la pensée de Dieu que les auteurs bibliques annonçaient.
On retrouve cette
BÛCHE /
TRONC sans branche, entouré par le dieu-serpent
ESCULAPE qui rend la vie. Ce
SERPENT qui est aussi le symbole de la médecine est représenté autour de la
BÛCHE et il fait naître un palmier, symbole de victoire du
SOLEIL invaincu.
Derrière la fête de Noël et le débonnaire
PERE NOËL, il y a donc un défilé fabuleux de divinités solaires au moment de ce solstice hivernal. Tout comme
NEMROD, le dieu mis à mort et rendu de nouveau à la vie.
LE PERE NOEL.Selon les ethnologues le
PERE NOËL aurait dix mille ans. Non pas, bien sûr, dans sa forme actuelle, mais selon ce qu'il symbolisait à l'époque chez les peuplades indo-européennes, soit une sorte de sorcier incarnant l'Esprit de la nature. Ses représentations ont varié, suivant les lieux et les époques : il prenait le plus souvent la forme d'un personnage masqué et cornu, branche à la main, enveloppé de peaux de bêtes et barbu.
En Allemagne du Nord, c'est un cavalier. Cette image renvoie au mythe de la chasse sauvage d’odin qui durant la nuit s’orchestre frénétiquement a travers les contrée indo européennes, et cette galopade volante du père noël dans la nuit du 24 au 25 (initialement le 21, jours du solstice d’hivers).
Le dieu
ODIN (ou Wodan) de la mythologie germanique, que l'on adorait chez les peuples du nord de l'Europe, dans l'espoir en particulier d'assurer le retour du soleil après les longs hivers. On plantait alors un sapin illuminé par des torches et décoré devant les demeures.Déjà dans cette mythologie germanique, le personnage était un vieil homme à la barbe blanche et vêtu de rouge.De plus, il conduisait un traîneau tiré par des rennes. Certains rattachent le Père Noël à la figure de Gargan, fils du dieu solaire celtique
BELTAINE.
(Source: Guadadvent.org)